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Reflexion
8 octobre 2005

Pensées

La nostalgie m'étreint, jusqu'à m'étouffer.
Depuis longtemps, depuis toujours en fait, je n'ai de cesse d'idéaliser mon passé, mon enfance. Sans remonter si loin, chaque année écoulée m'envoie ses souvenirs, s'idéalise et me rend triste. Même en pensant aux mois qui se sont écoulés, j'y retrouve des bonheurs, des moments, des attitudes -parfois médiocres- qui sont irrémédiablement terminées, que je ne revivrai plus, ou plus de la même façon, qui sont à présent inaccessibles. Cette impuissance, le caractère totalement incontrôlable du temps qui s'écoule, me fait mal. J'ai cette impression que j'avais su trouver des moments de joie; j'ai beaucoup d'images de bonheur en tête, mais je ne peux m'empêcher de me dire que tout aurait pu être tellement mieux, si j'avais agit autrement, si j'avais pris les choses en mains.
Sans arrêt, je ressens le bonheur perdu, et l'amertume de n'avoir pas su en profiter.

[Le temps] est une gangue, qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or

J'ai les doigts ecartés, la main ouverte, et la vie qui s'y écoule, je n'ai qu'à la saisir, à l'empoigner, mais je n'y parviens pas.
Je n'ai jamais su faire de choix, je n'ai jamais su prendre de décisions. Je n'ai cessé de me laisser guider, entraîner. Je me vautre dans l'ordinaire le plus complet.

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